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That after being transferred to this new cabin the second-class physician, Dr. Simpson, called from three to four times a day; that he feared the attack of tonsillitis brought on by the chill would become diphtheretic and ordered Mrs. Shelley to remain in her cabin. That this cabin, though large and roomy, was not furnished in the comfortable manner as the same accommodation procured on the Cunard and other lines; that it looked in a half-finished condition; that this room was just as cold as the cell from which we had been removed, and on asking the steward to have heat turned on, he answered that it was impossible, as the heating system for the second-class cabins refused to work. That of all the second-class cabins, only three—the three first cabins to be reached by the heat—had any heat at all, and that the heat was so intense there that the occupants had complained to the purser, who had ordered the heat shut off entirely; consequently the rooms were like ice houses all of the voyage, and Mrs. L. D. Parrish, when not waiting on her sick daughter, was obliged to go to bed to keep warm. That afterwards, when on board the Carpathia, Mrs. Shelley took pains to inquire of steerage passengers as to whether or not they had heat in the steerage of the Titanic and received the answer that there was the same trouble with their heating plant, too. That although the servants on board were most willing, they had a hard time to do their work; that the stewardess could not even get a tray to serve Mrs. Shelley's meals and had to bring the plates and dishes one at a time in her hands, making the service very slow and annoying. The food, though good and plentiful, was ruined by this trouble in serving. That although both steward and stewardess appealed time and time again to the heads of their departments, no relief was obtained; there seemed to be no organization at all. That in the ladies' toilet room only part of the fixtures had been installed, some of the said fixtures being still in crates. That in the early evening of the night of the accident the temperature had fallen considerably, so that all on board realized we were in the ice belt. |
Qu’après avoir été transférée dans cette nouvelle cabine le médecin de deuxième classe, le Dr. Simpson, a été appelé trois à quatre fois par jour; qu’il craignait que l’attaque d’amygdalite provoquée par le frisson ne devienne diphtérique et ordonna à Mme Shelley de rester dans sa cabine. Que cette cabine, bien que grande et spacieuse, n’était pas meublée de la manière confortable que le même logement procuré sur la Cunard et autres lignes; qu’elle avait l’air dans un état à moitié finie; que cette cabine était tout aussi froide que la cellule dont nous avions été retirées, et en demandant au steward d’allumer le chauffage, il répondit que c’était impossible, car le système de chauffage des cabines de seconde classe refusait de fonctionner. Que de toutes les cabines de deuxième classe, seulement trois—les trois premières cabines accessibles par la chaleur—avaient de la chaleur, et que la chaleur y était si intense que les occupants s’étaient plaints au commissaire de bord, qui avait ordonné l’arrêt complet du chauffage; par conséquent, les cabines étaient comme des maisons de glace pendant tout le voyage, et Mme. L. D. Parrish, lorsqu’elle n’était pas au chevet de sa fille malade, a été obligé d’aller se coucher pour se réchauffer. Que par la suite, à bord du Carpathia, Mme Shelley s’est efforcée de s’enquérir auprès des passagers de 3ème classe s’ils avaient de la chaleur dans l’entrepont du Titanic et a reçu la réponse qu’il y avait aussi le même problème avec leur installation de chauffage. Que même si les domestiques à bord étaient des plus disposés, ils avaient du mal à faire leur travail; que la stewardess ne pouvait même pas obtenir un plateau pour servir les repas de Mme Shelley et devait apporter les assiettes et les plats un à la fois dans ses mains, ce qui rendait le service très lent et ennuyeux. La nourriture, bien que bonne et abondante, a été ruinée par cette peine dans le service. Que, bien que le steward et la stewardess aient tous deux fait appel à maintes reprises aux chefs de leurs services, aucun soulagement n’a été obtenu; il semblait n’y avoir aucune organisation. Que dans les toilettes des dames, seule une partie des appareils avait été installée, certains d’entre eux étant toujours dans des caisses. Que, en début de soirée, la nuit de l’accident, la température avait considérablement baissée, de sorte que tous les passagers se sont rendu compte que nous étions dans la ceinture de glace. |
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